
La 58ème session du conseil des droits de l’homme des Nations Unies a été ouverte ce Lundi 24 février à Genève. Lors de l’ouverture, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres a condamné pour la énième fois l’agression perpétrée par les rebelles du M23 en République Démocratique du Congo.
Dans son message lancé ce Lundi 24 février lors de l’ouverture de la 58ème session du conseil des droits de l’homme des Nations Unies, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres insiste qu’« Il est temps de faire taire les armes ». Il appelle les parties impliquées dans le conflit à la diplomatie et au dialogue. Au même moment, il rappelle que la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC doivent être respectées et que le peuple congolais mérite la paix. Pour sa part, l’ambassadeur Jürg Lauber, représentant permanent de la Suisse auprès de l’Office des Nations unies à Genève et président de la session, a regretté la commission des graves violations des droits humains, citant en exemple la situation dans l’Est de la RDC. Face au constat alarmant des atrocités commises et rapportées, il a invité le Conseil à veiller à ce que les mots se traduisent en actions. Pendant ce temps, la situation reste toujours volatile sur le terrain. Des sources contactées sur la situation de Goma, ont indiqué ce Lundi 24 février, que des rebelles sont toujours à la chasse des jeunes dans certains quartiers. Par ailleurs, note Radio okapi.net, ces rebelles auraient embarqué avec eux des policiers de la capitale provinciale du Sud-Kivu vers la ville volcanique pour une formation « idéologique » au centre de formation de Rumangabo.
Pour rappel, le conseil de sécurité de l’ONU tenu le weekend dernier, a condamné fermement la prise de contrôle par le M23, le 28 janvier, de la ville de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, et celle de Bukavu, le 14 février. Le Conseil a décidé que le M23 cesse immédiatement les hostilités, qu’il se retire de toutes les zones sous son contrôle et démantèle les administrations « parallèles illégitimes » mises en place sur le territoire de la RDC.
Isabelle WANGAHEMUKA et Grace KANIKI
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