Construite pour accueillir 150 détenus, la prison centrale de Butembo en compte aujourd’hui plus de 1 632. Cette surpopulation entraîne des conditions de détention inhumaines, avec un manque de nourriture et de soins médicaux. La société civile de Butembo-Lubero appellent les autorités à libérer les détenus ayant commis des infractions mineures pour désengorger la prison.
Réunis au bureau de la coordination urbaine de la société civile de Butembo le mercredi 26 février, les coordinations des structures de Butembo et Lubero ont dressé un bilan alarmant de la situation sécuritaire et humanitaire dans la région. La prison centrale de Butembo, déjà surpeuplée, a vu son effectif exploser après l’arrivée des détenus transférés de la prison de Lubero. Actuellement, elle abrite 1 632 prisonniers. Ce qui entraîne des conditions de vie précaire, comme l’a souligné le président de la société civile de Lubero-centre et Lubero territoire.
Face à cette situation critique, ces organisations recommandent au Premier ministre et à son gouvernement de prendre des mesures urgentes pour désengorger la prison et réduire le nombre de décès parmi les détenus.
En République Démocratique du Congo, les prisons restent surpeuplées en raison du grand nombre de détenus en attente de jugement, conséquence du blocage des dossiers au niveau des services judiciaires.
Mirembe Kitawite